Marcel Landry, le président de l’AQRP en Gaspésie, avoue que les personnes âgées ont été infantilisées par les règles sanitaires dans les milieux de vie pour aînées.
Le président de l’Association québécoise des retraités publics et parapublics en Gaspésie témoigne que les mesures de confinement et d’isolement très strictes ont eu un impact nocif sur la santé mentale des aînés.
Il juge que les isolements préventifs de 10 jours mêmes pour une personne triplement vaccinée et que limiter les visites aux proches aidants uniquement étaient trop sévères. Ni plus ni moins, elles ont contribué à créer un climat dépressif.
Malgré la sévérité des mesures, ça n’a pas empêché des éclosions dans ces milieux de vie, affirme Marcel Landry, doutant de l’efficacité de certaines règles.
Néanmoins, il ne critique pas les décisions du gouvernement d’avoir adopté ces mesures, il juge seulement qu’il fallait les remettre en question maintenant que le virus est mieux connu.
Or, depuis le 21 février, un résidant d’une RPA (Résidence privée pour aînés) peut accueillir jusqu’à 10 visiteurs en une seule journée, et il est possible de partager un repas avec autant de convives en respectant une distance minimale d’un mètre entre les tables. Ces consignes sont maintenant en vigueur depuis le 28 février dans les CHSLD. Marcel Landry accueille ses assouplissements avec soulagement.