Les solutions envisagées émises par le ministère de Pêches et Océans dans la situation actuelle de la pêche à la crevette, sont rejetées par les acteurs de l’industrie.
C’est ce qui ressort de la rencontre du comité consultatif qui se tenait cette semaine à Québec.
En effet, seulement 38% du quota cette saison a été pêché en raison du réchauffement des océans et de la prédation du sébaste dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.
Pour le directeur de l’Office des pêcheurs de crevette du Québec, Patrice Element, les chiffres dévoilés étaient prévisibles. Toutefois, l’absence de données dans la zone de l’estuaire pourrait entraîner des conséquences sur les quotas de l’an prochain :
Le directeur de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, affirme qu’il ne peut adhérer à l’approche de précaution dans son entièreté tel qu’envisagé par le MPO. D’autre part, un scénario soumis aux scientifiques tiendrait plutôt compte de certains facteurs pour en venir à statuer sur les quotas de 2024 :
Le quota souhaité par l’ACPG équivaut à 5 500 tonnes pour l’ensemble du golfe.
Selon Claudio Bernatchez, la décision finale de la ministre Diane Lebouthillier doit être annoncée avant la période des fêtes pour donner l’heure juste aux pêcheurs, mais également à l’ensemble de l’industrie de la crevette :
La réouverture de la pêche au sébaste fait aussi partie des solutions proposées par l’industrie afin d’être en mesure de préparer les usines pour la transformation de cette ressource.