Le virage énergétique des États-Unis et de certaines provinces canadiennes, pour remplacer l’énergie fossile, sera assurément profitable à l’industrie éolienne et solaire.
Une étude réalisée l’an dernier par l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, comprenant plus de 17 000 analyses de projets réalisées, révèle que l’éolien et le solaire sont moins coûteux que l’énergie fossile.
Pour le directeur du TechnoCentre éolien, Nergica, Frédéric Côté, le Québec disposent d’une expertise qui le positionne parmi les principaux acteurs de cette industrie, tenant compte des projections de l’électrification mondiale à long terme :
Selon lui, le Québec peut faire beaucoup mieux pour améliorer son apport énergétique, tout en améliorant les effets environnementaux pour l’avenir :
Actuellement, les acteurs de la filière éolienne québécoise étudient le rééquipement des parcs déjà existants pour évaluer la possibilité de prolonger leurs durées de vie.
Parallèlement, l’énergie solaire est en voie de prendre une place potentielle pour les années à venir, selon Frédéric Côté :
Tout laisse croire que les entreprises des secteurs éoliens et solaires de la Gaspésie pourront tirer profit du développement de l’électrification des prochaines années, autant en Amérique du Nord qu’ailleurs dans le monde.