Les municipalités de la région, membres de la Régie intermunicipale de l’Énergie, demandent aux partis politiques de se prononcer sur l’avenir de la filière éolienne.
Regroupées avec les municipalités du Bas-Saint-Laurent sous l’égide de l’Alliance éolienne de l’Est, elles demandent à ce que le prochain gouvernement s’engage à lancer de nouveaux appels d’offres pour répondre aux besoins de la province ou pour exporter et que la participation du communautaire soit exigée.
Le directeur de la régie, Gilbert Scantland, explique que l’industrie a besoin d’un minimum de nouveaux projets éoliens, en attendant le remplacement des premiers parcs, en 2022.
Interrogé à savoir s’il y avait des partis qui semblaient favorables ou non à leur revendication, le président de la régie et maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes, garde espoir.
Gilbert Scantland a tenu à rappeler que les surplus d’électricité au Québec sont une opportunité à son avis et non une tare.
L’Alliance éolienne de l’Est permet aux municipalités d’investir dans les projets éoliens et d’en recevoir une partie des profits. La région de la Gaspésie-Les-Îles est partenaire dans 3 parcs, dont 2 avec l’Alliance. Une municipalité comme Gaspé recevra plus de 600 000 $ cette année en profits. D’ailleurs, la filière éolienne compte 800 emplois à Gaspé.