Le propriétaire de l’entreprise Un Océan de saveurs de Cap-aux-Os est exaspéré de l’acharnement dont fait preuve le ministère de Pêches et Océans concernant la règlementation de la cueillette des algues.
Antoine Nicolas reconnaît que l’arrachage accidentel des algues, particulièrement les vertes et les rouges, avec une marge d’erreur de 0% est impossible, mais il invite le biologiste à l’évaluation des stocks auprès du ministère, Rénald Belley, à revoir les critères de récolte :
De plus, Pêches et Océans ne tient pas comptent d’une étude menée par des consultants d’études d’impact sur l’Environnement pour revoir les critères :
À quelques reprises, Antoine Nicolas a invité les fonctionnaires à venir plonger avec lui pour qu’ils viennent constater la réalité sur le terrain, ce qui lui a été refusé :
Devant le silence répété du ministère de Pêches et Océans pour une rencontre, Antoine Nicolas n’a eu d’autre choix que de se faire entendre par la voie des médias, en espérant qu’une discussion ait finalement lieu le plus tôt possible :
Antoine Nicolas affirme avoir toujours basé son entreprise sur un modèle économiquement et écologiquement viable. Il a finalement déménagé ses opérations au Nouveau-Brunswick en raison de la règlementation différente de celle du Québec.