Le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes fait partie du comité de négociation de la Fédération de la santé du Québec. Une nouvelle ronde de négociation commence dans le secteur public.
Pier-Luc Bujold affirme que cette négociation revêt une importance particulière pour la Gaspésie. La pandémie a mis en lumière la pénurie de personnel et le recours à la main-d’œuvre indépendante par le CISSS est très courant. Le gouvernement doit reconnaître le caractère spécifique de la Gaspésie.
Il croit qu’il faut ajouter des avantages de disparités régionales aux personnes salariées qui vivent dans la région et qui participent à l’économie gaspésienne. Pier-Luc Bujold se questionne sur les avantages salariaux accordés à la main-d’œuvre indépendante provenant des agences, notamment la prime de 20% offerte depuis 1 an :
Toujours selon le président, de meilleures conditions salariales permettraient de régler les problèmes de manque de main-d’œuvre à court terme et permettraient, à plus long terme, la fin du recours aux agences privées :
Il manque au CISSS de la Gaspésie une centaine d’infirmières, une cinquantaine d’infirmières auxiliaires et une dizaine d’inhalothérapeutes, selon Pier-Luc Bujold.