Le porte-parole de la Sûreté du Québec accusé d’agression sexuelle

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Le palais de justice de Percé. Photo : Sonia Landry

Trois chefs d’accusation d’ordre sexuel sont portés contre le porte-parole de la Sûreté du Québec en Gaspésie. Celui-ci est accusé d’agression sexuelle sur une personne mineure.

Les faits qui lui sont reprochés remonteraient entre mai et septembre 1988.  Ils se seraient produits à Cloridorme.

Selon le mandat d’arrestation émis le 14 juin, les chefs d’accusations seraient : contact sexuel sur un enfant âgé de moins de 14 ans, incitation à un contact d’ordre sexuel sur un enfant de moins de 14 ans et agression sexuelle.

L’accusé était aux communications du corps de police depuis une dizaine d’années.  Il a été relevé de ses fonctions, à demi-solde, au moment de son arrestation le 15 juin.

Il devait prendre sa retraite mercredi, 28 juin.

Ann Mathieu, Lieutenante Coordonnatrice du Service de la diffusion et des relations médias de la Sûreté du Québec, a réagi en mentionnant qu’une situation comme celle qui se présente aujourd’hui n’est jamais réjouissante pour l’organisation mais elle a ajouté du même souffle qu’il y a une victime et qu’il est important d’en prendre soin.  « Pour le reste, on va laisser le système de justice faire son travail. », a-t-elle signalé.

Le prévenu a comparu au palais de justice de Percé puisque les événements auraient eu lieu dans le district judiciaire de Gaspé.  Le dossier d’enquête a été porté par la direction des affaires internes de la Sûreté du Québec, rue Parthenais, à Montréal.

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