Yv Bonnier-Viger estime que le passeport vaccinal n’avait plus sa raison d’être.
Le gouvernement a annoncé cette semaine que le passeport allait complètement disparaitre à partir du 14 mars, sauf pour les voyages à l’extérieur du Québec pour prouver la vaccination.
Le directeur de la santé publique de la Gaspésie et des Iles explique dans un premier temps que l’outil a été créé pour encourager la population à se faire vacciner. Yv Bonnier-Viger précise qu’il y avait aussi une protection pour les détenteurs qui s’est effritée avec l’arrivée d’Omicron.
La santé publique songeait aussi à inscrire la 3e dose dans le passeport vaccinal, ce qui a été écarté. Yv Bonnier-Viger précise qu’avec la disparition des tests PCR, il était rendu impossible de prouver que les personnes avaient été atteintes du virus pour obtenir le document puisqu’ils étaient immunisés.
Enfin, le passeport devait être un élément de protection pour les non-vaccinés en les empêchant d’accéder dans certains endroits publics. Mais en contrepartie, des personnes ne pouvant être vaccinées, pour raison médicale, obtenaient le passeport, ce qui était un non-sens selon le Dr Bonnier-Viger.