Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles abandonnera sa poursuite contre le Camp de la rivière.
Suite à une inspection pour déterminer si le groupe avait démonté ses installations, aux abords de la route 198, comme annoncé, le ministère a avisé le juge de son intention de déposer un acte de désistement au cours des prochains jours.
Les terres de la Couronne ont donc été libérées à la satisfaction du ministère. En effet, seules quelques pancartes anti-pétrole et les cendres d’un feu de joie témoignent du passage du groupe environnementaliste.
Le gouvernement avait intenté des démarches judiciaires contre le Camp de la rivière, en juin, en les empêchant de tenir des formations en désobéissance civile. Le ministre Pierre Moreau lui-même les avait également exhortés à démanteler leurs installations.
C’est finalement ce qu’ils ont fait la fin de semaine dernière, disant prendre une pause en attendant que les activités de Junex reprennent.
Cependant, le porte-parole d’Environnement Vert Plus, Pascal Bergeron, est déçu que les procédures judiciaires s’arrêtent ici, puisqu’il en aurait profité pour tenter d’obtenir des documents gouvernementaux concernant la dangerosité des puits de pétrole abandonnés.
Rappelons enfin que le Camp de la rivière avait vu le jour le 8 août 2017, en soutient à un groupe anonyme venu bloquer l’accès et vandaliser le site au puits Galt.