Les biologistes du MPO s’inquiètent de l’agrandissement de l’aire de répartition du crabe vert jusque sur les côtes gaspésiennes.
Dans les dernières années, une recrudescence de cette espèce envahissante a été constatée aux Îles-de-la-Madeleine et au Nouveau-Brunswick. Si le crabe vert n’est pas encore présent dans les eaux de la Gaspésie, les scientifiques de Pêches et Océans surveillent l’évolution son évolution de près en raison de l’introduction d’une sous-espèce plus tolérante au froid.
Selon la biologiste Andréanne Demers, il s’agit s’une espèce particulièrement menaçante puisqu’elle s’attaque directement à l’environnement :
Le crabe vert est considéré comme l’une des espèces les plus indésirables en raison de son impact sur les écosystèmes marin. Une fois installé dans une zone, il est pratiquement impossible de l’y en déloger. Andréanne Demers sollicite l’aide de la population afin d’évaluer la progression de ce crustacé. Le MPO va d’ailleurs bientôt sortir un carnet d’identification des crabes de la côte est :
La connaissance des capacités de survie ou de reproduction du crabe vert dans nos eaux sont encore à parfaire. Andréanne Demers et le MPO cherchent présentement à évaluer la teneur de la menace :
Si la petite taille du crabe vert le rend difficile à cuisiner, on le consomme tout de même sous forme de bisque, en France, ou en soft shell, aux États-Unis. Du côté de la Nouvelle-Écosse, où une pêche commerciale est autorisée, on l’utilise surtout pour servir d’appât.