Le Conseil de l’industrie forestière (CIFQ) se dit préoccupé par le manque de budget pour répondre aux nombreux besoins en matière de travaux sylvicoles.
Le CIFQ constate certaines avancées contenues dans le budget provincial, notamment le soutien financier de 75 millions accordé au Programme Innovation bois qui permet de stimuler les investissements de l’industrie dans les produits à plus forte valeur ajoutée. Le Conseil salue aussi la disponibilité de fonds afin de soutenir la défense des entreprises de sciage qui font face à des représailles américaines avec le 5ième conflit du bois d’œuvre.
Cependant, le Conseil de l’industrie forestière ne peut cacher sa surprise de constater une réduction des budgets consacrés au Programme de gestion des ressources forestières. Ces coupures surviennent à un moment où les besoins relatifs aux chemins forestiers, aux travaux sylvicoles et à la remise en production sont criants. Comme les mesures supportées par le Programme de gestion des ressources forestières sont financées, pour la plupart, par les droits de coupe payés, le CIFQ s’attend donc à un ajustement à la baisse du prix de ces droits.
Le manque de budget requis pour répondre aux besoins criants de travaux sylvicoles et de remise en production des zones ravagées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette préoccupe aussi grandement le CIFQ.
Des sommes supplémentaires sont requises, car les objectifs de la Politique d’intégration du bois dans la construction et ceux de la Stratégie nationale de production de bois sont élevés, affirme Jean-François Samray, le PDG du Conseil de l’industrie forestière.