Le gisement de cuivre de Murdochville pourrait être jusqu’à trois fois plus imposant que prévu.
Alors que les premières études anticipaient que l’état des ressources était d’environ 500 millions de tonnes, c’est finalement jusqu’à 1,5 milliard de tonnes qui pourrait gésir dans le sous-sol murdochvillois. Le chef de la direction pour Métaux Osisko, Robert Wares, estime que ça permettrait d’exploiter la mine pour une trentaine d’années. Toutefois, il précise qu’avant que le projet Mines Gaspé puisse opérer en 2029, plusieurs choses restent à accomplir :
Robert Wares accorde une grande importance à l’acceptabilité sociale du projet. Pour lui, la mise en place du comité de maximisation prouve à la fois l’intérêt de la communauté d’affaires de la Côte-de-Gaspé, de la population, des gouvernements et de l’entreprise minière. À nouveau, Robert Wares :
Si le gisement s’avérait réellement être trois fois plus gros que prévu, Robert Wares ajoute que les besoins en main d’œuvre augmenteront en conséquence. Il estime ainsi le nombre d’emplois à temps plein qui seraient nécessaires pour l’exploitation de la mine entre 700 et 800.
Pour la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy, ce comité représente l’occasion de construire une économie plus résiliente afin de préparer à la fois le retour de la mine, mais aussi son départ certain lorsque la ressource sera épuisée :
La réouverture de la mine est maintenant prévue pour 2029.