Le maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis Guy Bernatchez lance officiellement sa campagne électorale pour le Bloc Québécois dans sa circonscription ici en Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine.
Le candidat a indiqué que l’enjeu qui revient sans cesse en Gaspésie et dans l’archipel demeure encore et toujours la pénurie de main-d’œuvre. Sinon, il désire travailler sur les infrastructures portuaires telles que le parc d’hivernage à Grande-Rivière et le phare de Cap-des-Rosiers.
Il rappelle que sa force première en tant que futur député, souhaite-t-il, est d’être à l’écoute de la population pour bien les représenter. Ainsi, il tâte le pouls pour comprendre quels sont les enjeux primordiaux chéris par les gens de la circonscription. Malheureusement, dit-il, il sera difficile cette année d’être aussi efficace que lors de la dernière élection en raison des mesures sanitaires qui nuisent à cette proximité tant recherchée. «Ça va être un énorme problème, tout le monde est déçu du déclenchement irresponsable des élections de Justin Trudeau. On va tout de même faire avec et on va rencontrer les gens en respectant les mesures sanitaires», lance le candidat bloquiste.
Sa défaite très serrée, environ 600 votes de différence, lors de la campagne en 2019 aux mains de la Libérale Diane Lebouthiller est expliquée par le fait qu’il en était à sa première campagne politique, le rendant inconnu aux yeux du public. De passage à Gaspé la semaine dernière, le chef du Bloc Yves-François Blanchet a indiqué que si la campagne avait duré une semaine de plus, il aurait sûrement gagné puisqu’il aurait rencontré plus de gens. «Le Bloc Québécois partait de loin aussi et on a réussi à montrer l’efficacité de notre caucus lors du dernier mandat des Libéraux. Je pense que les gens me connaissent plus et j’ai aussi l’expérience d’une première campagne», dit Guy Bernatchez avec confiance.
En 2019, le Bloc avait surpris les pronostics en élisant 32 députés sur 78 comtés. Cette année, le parti vise la majorité, c’est-à-dire le nombre magique de 40.