L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux se dit inquiète des conséquences du recours incontrôlé à la main-d’œuvre indépendante.
Pour l’année 2022 -2023, les coûts de la main-d’œuvre indépendante devraient atteindre les 35M$ et engendrer un déficit de 7,5 millions de $ au CISSS de la Gaspésie.
Jenny Tardif, représentante nationale de l’APTS en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, dit craindre que face au déficit le gouvernement exige un plan de redressement :
Selon l’APTS, un employé provenant d’une agence coûte près de trois fois plus cher au trésor public.
Quant à savoir pourquoi les professionnels décident de se joindre aux agences privées, Jenny Tardif identifie plusieurs causes :
Pour contrer la situation, le syndicat estime que le gouvernement devrait commencer par reconnaître la pénurie de main-d’œuvre en régions, soulager la surcharge de travail et accorder une véritable reconnaissance aux techniciens et professionnels qui œuvrent dans le système de santé et des services sociaux.
Rappelons que des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public débuteront sous peu.
Le Front commun souhaite que le gouvernement revalorise les emplois du secteur public en instaurant un mécanisme permanent pour contrer l’inflation, en visant un rattrapage salarial général et en implantant une prime salariale sur tout le territoire de la Gaspésie.