Des apiculteurs québécois ont connu des pertes anormales de leurs colonies d’abeilles ce printemps.
Des données sur la mortalité de ces insectes pollinisateurs en 2021-2022, sont attendues en juillet, mais les témoignages rapportés ces dernières semaines de certains producteurs rappellent la fragilité des abeilles.
Cette année, des apiculteurs ont fait état d’un nombre alarmant de pertes, pouvant représenter entre 60 et 85% de leur cheptel.
Maxime Gauthier, doctorant en toxicologie environnementale à l’UQAM et l’Université Claude Bernard Lyon, estime qu’une des mesures simples pour remédier à la situation est d’arrêter d’arracher les pissenlits des pelouses.
Il existe depuis 2 ans le Défi Pissenlits qui invite la population à retarder la tonte des gazons à juin afin pour laisser la première floraison de pissenlits se produire.