Lacunes importantes dans la gestion des travaux sylvicoles

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La vérificatrice générale dresse un tableau peu flatteur de la Stratégie d’aménagement durable des forêts du Québec.

Guylaine Leclerc vient de déposer son rapport à l’Assemblée nationale. Le chapitre 4, qui est consacré aux travaux sylvicoles réalisés au Québec, démontre des lacunes importantes à ce niveau.

Tout d’abord, la vérificatrice générale soutient que la stratégie manque de précision et ne permet pas de mesurer l’atteinte des objectifs ni de prendre les meilleures décisions afin de maximiser les retombées des travaux sylvicoles.

Plusieurs plantations ne sont donc pas entretenues de façon adéquate. Selon un avis du Forestier en chef pour la période de 1994 à 2013, le succès des plantations est mitigé et le ministère ne sait pas si les investissements sylvicoles des dernières décennies ont donné les résultats escomptés.

Le rapport dénote également des faits intrigants concernant l’allocation de contrats. Le ministère de la Forêt n’a pas justifié le fait que 80 % des contrats sont attribués de gré à gré sur des ententes de 5 ans pour les travaux sylvicoles non commerciaux.

Cette justification aurait été importante, car il limite le libre jeu de la concurrence et il s’agit de sommes importantes de 120 millions de dollars. Comme trop peu d’appels d’offres sont lancés, il est difficile de savoir si le prix payé pour les travaux sylvicoles représente celui du marché.

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