Les Pêcheries Gaspésiennes dresse un bilan plutôt mitigé de la première saison de pêche au sébaste.
L’entreprise a acheté 544 tonnes du poisson rouge, soit le double de l’an dernier qui était une pêche à titre expérimental.
Le directeur, Olivier Dupuis, se dit tout de même satisfait dans l’ensemble de cette première année.
La moitié du sébaste a été transformé en filet pour la revente en marché d’alimentation, dont le principal client est la chaine Métro. Le reste est vendu aux pêcheurs pour servir d’appâts.
Selon lui, il n’en demeure pas moins que la petite taille du sébaste n’aide pas à percer les marchés :
Le sébaste représente 40 % des approvisionnements dans l’usine, mais seulement 10 % des revenus pour Les Pêcheries Gaspésiennes. L’entreprise transforme aussi du turbot, de la morue séchée salée et du homard.
Pour toutes ces raisons, Olivier Dupuis explique que l’entreprise prévoyait investir pour la modernisation de sa chaîne de transformation pour le sébaste, mais remet ça à plus tard.
En ce moment, le sébaste se vend sur le marché de la consommation autour de 8,95 $ la livre alors que le turbo est à 13,95 $ et la morue de Terre-Neuve à 16,95 $ la livre.