Bien que la section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce les agissements du Camp de la rivière, le porte-parole n’exclut pas qu’il puisse empêcher à nouveau les journalistes d’assister à des conférences de presse.
Jeudi dernier, une vingtaine de militants environnementalistes ont bloqué l’accès à une conférence de presse organisée par le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, au sujet du quai de Gaspé. Il était en compagnie de Jean D’Amour et de Diane Lebouthillier.
Seulement la moitié des journalistes présents ont réussi à accéder à la salle où l’annonce a eu lieu avec beaucoup de retard. Les autres n’ont pas pu entendre ce que les représentants du gouvernement avaient à dire ni poser leurs questions.
Pour la présidente de la section Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine de la FPJQ, Johanne Fournier, il en va du droit au public d’être informé.
Pascal Bergeron, du Camp de la rivière, affirme pour sa part que le peu de moyens à la disposition des environnementalistes explique l’utilisation de ces méthodes plutôt radicales. Ce genre de situation pourrait même se reproduire à nouveau.
Le maire de Gaspé, Daniel Côté, a encore une fois exprimé son malaise par rapport à ces militants anti-pétrole qui n’en étaient pas à leur première action pour déranger la conférence de presse d’un ministre.