La CAQ veut favoriser le contenu local dans l’éolien, sans l’imposer

132
L'inquiétude règne chez les manufacturiers québécois alors que les composantes du nouveau parc éolien Mesgig Ugju's'n 2, derrière Escuminac, sont majoritairement asiatiques. (Photo : Archives)

Le dossier du contenu local dans le développement éolien a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines. Alors que le Parti québécois et le maire de Gaspé, Daniel Côté, réclament à grands cris une obligation de contenu local dans les futurs projets, la Coalition Avenir Québec répond vouloir favoriser et maximiser l’apport de l’industrie québécoise, sans l’imposer.

Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, indique qu’on ne peut pas être contre la vertu, mais que le dossier est bien plus complexe qu’il n’y parait :

 

Les règles du commerce à l’international viennent complexifier l’obligation de composantes locales dans le développement de projets. Plusieurs scénarios sont présentement envisagés afin de favoriser le contenu local sans l’obliger, dont l’ajout de crédits d’impôt bonifiés pour l’utilisation de composantes d’ici ou l’octroi d’un meilleur pointage aux projets qui ont une plus faible empreinte carbone ou qui contribuent à l’emploi local :

 

Stéphane Sainte-Croix ajoute que d’intégrer une clause de contenu local dans les appels d’offre pourrait aussi fragiliser l’industrie locale sur le moyen terme. Alors qu’on souhaite une participation des entreprises d’ici dans le développement énergétique des dix prochaines années, on ne veut pas non plus les obliger à mettre tous leurs œufs dans le même panier :

 

Stéphane Sainte-Croix précise vouloir favoriser le marché québécois, mais en raison de l’offre et de la demande au niveau mondial, il se pourrait que des choix difficiles s’imposent.