Kéolis s’oppose à l’extension du permis d’opération de Taxi Fortin à l’ensemble de la Gaspésie.
Rappelons d’abord les faits. Lors des auditions de la commission des transports tenue l’automne dernier à Gaspé, les représentants de Kéolis ont signifié leur intention d’abandonner le service de transport interurbain à l’est de Rimouski après un an d’opérations réduites dans la région de la Gaspésie. Les réductions de services de Kéolis ont commencé la semaine dernière.
Dans ce contexte, Taxi Fortin a demandé l’extension de son permis d’opération à toute la péninsule gaspésienne afin de desservir la clientèle de Mont-Joli à Gaspé, au lieu de desservir seulement une partie du nord de la Gaspésie.
Pour le président de Kéolis Canada, Patrick Gilloux, le service de taxi Fortin entre directement en concurrence avec le sien, dans l’optique où la RÉGÎM et le ministère des Transports opèrent et financent un service de navette tout le long de la route 132 qui permettant de relier l’ensemble des localités de la région aux arrêts d’autobus. Il ne croit pas qu’il y ait assez de place pour les deux services.
Quant à la possibilité de retrait complet de Kéolis de la Gaspésie mentionnée lors des auditions de la commission des transports, Patrick Gilloux estime qu’il est trop tôt pour l’annoncer.
Patrick Gilloux demeure cependant évasif sur sa position quant à un éventuel appui à Taxi Fortin si jamais sa Kéolis se retirait de la Gaspésie.