L’imposition de droits compensateurs de 25 % risque d’affecter le secteur du sirop d’érable, anticipe le plus grand producteur de l’Est du Québec, Martin Malenfant.
30 % des ventes d’Érablière Escuminac sont réalisées au sud de la frontière.
Martin Malenfant craint que la menace s’applique parce qu’elle risque de se traduire par une baisse des ventes :
Les Américains, et non seulement les consommateurs, pourraient par contre faire les frais de cette mesure que promet de mettre en place leur prochain président.
Les États-Unis ont produit le printemps dernier 40 millions de livres de sirop alors que les érablières québécoises en ont généré 210 millions. La forte présence du Québec sur le marché fait en sorte que le réseau d’emballage est plus développé. Certains producteurs américains font encanner au Canada d’ailleurs. Le retour de leur produit aux États-Unis serait ainsi frappé par la hausse des droits aux douanes :
Pour ce qui est du conflit de travail à Postes Canada, Érablière Escuminac ne subit pas d’impacts pour la livraison de ses produits puisque les entreprises privées ont pris le relais sans embûches.