Le Centre d’interprétation du cuivre de Murdochville est dans une impasse : les citoyens n’ont pas le cœur de dissoudre l’organisme, mais ils ne sont pas en nombre suffisant à vouloir s’engager sur un nouveau conseil d’administration.
Hier soir, 25 personnes ont assisté à une assemblée générale spéciale animée par des intervenants de la MRC et du CISSS venus en renfort, puisque 6 membres du CA « de relance » sur 7 ont démissionné, depuis sa formation il y a un an. Une rencontre du même genre s’était tenue le 5 décembre et s’était également conclue avec un statu quo.
Mercredi, dans une ambiance émotive, les membres de l’assemblée ont été appelés à voter pour la poursuite des opérations ou pour la dissolution de l’organisme. La majorité des gens dans la salle se sont prononcés pour la continuité, cependant seulement une nouvelle personne a accepté de se présenter sur le CA pour réaliser cette orientation, alors qu’il en aurait fallu au minimum 4.
Il semble que la dette accumulée de 115 000 $ en décourage plusieurs.
Nouvelle administratrice sur le CA dysfonctionnel, Lisanne Synnott est déçue de l’issu de la soirée, puisqu’elle avait une piste de solution pour sauver le centre.
Pour elle il s’agit d’un dossier émotif.
Sans CA légitime, le Centre d’interprétation du cuivre ne peut ni prendre de décisions pour évaluer les pistes de solution possible pour remonter la pente ni même vendre le bâtiment et les actifs. 2 entrepreneurs privés se sont d’ailleurs montrés intéressés à l’achat.
Les membres pourront convoquer une nouvelle assemblée générale spéciale pour voir à la suite des choses. D’ici là, le bateau est laissé à la dérive.