C’est l’hypothermie qui est responsable de la mort du skieur disparu dans le Parc de la Gaspésie en 2013.
Dans son rapport paru en décembre, le coroner Jean-François Roy rappelle que le 17 février 2013, Bertrand Marcotte et 7 autres skieurs prévoyaient se rendre en ski au Refuge des mines à partir du Gîte du Mont-Albert. Dans le stationnement, Bertrand Marcotte a informé ses compagnons que son équipement n’était pas prêt et il leur a demandé de quitter sans lui. Ses compagnons n’ont pas été surpris de cette demande puisque Bertrand Marcotte agissait souvent en solitaire dans ce type d’expédition.
Cependant, il n’est jamais arrivé à destination. Le lendemain, soit le 18 février, la région a été victime d’une tempête de neige qui a laissé près de 130 centimètres de neige et des vents de 154 kilomètres heure.
Le coroner note dans son rapport que près de 180 centimètres de neige sont tombés entre le 18 et le 21 février 2013.
Malgré les opérations de recherche de la Sûreté du Québec et de la SÉPAQ, c’est finalement un groupe de randonneurs qui a retrouvé le corps complétement gelé de la victime, à quelques kilomètres du refuge des Mines Madeleine le 23 février.
Le coroner note que la cause du décès par hypothermie ne fait aucun doute. Cependant, quelques questions demeurent sans réponse. Le coroner se demande si la victime a fait une erreur de trajet et pourquoi son matériel de survie n’a pas été utilisé.
Le délai avant de signaler sa disparition 32 heures après le départ du Gîte du Mont-Albert, et son habitude de skier à l’écart du groupe ont aussi pu contribuer à cette mort qualifiée d’évitable par le coroner.