Le gouvernement devrait mettre davantage à contribution les organismes de bassin versant dans le dossier des hydrocarbures.
C’est ce qu’affirme Michel Chouinard du Conseil de l’Eau Gaspésie Sud. Selon ce dernier les élus municipaux ont mentionné qu’ils se sentaient parfois démunis en termes d’information concernant l’enjeu des hydrocarbures en Gaspésie.
Michel Chouinard affirme comprendre parfaitement l’état d’esprit de certains élus, car ce dossier est complexe et l’information qui circule est souvent contradictoire.
Il rappelle que les conseils de bassin versant ont rassemblé au fil du temps beaucoup d’information sur divers enjeux liés à l’eau notamment les hydrocarbures. Ces organismes sont aussi des tables de concertation qui réunissent les représentants de plusieurs secteurs, comme le monde municipal, les agriculteurs, des ministères et des environnementalistes, entre autres.
Pour Michel Chouinard le caractère multisectoriel des organismes de bassin versant fait en sorte que ceux-ci seraient très bien placés pour apporter une vision d’ensemble, réfléchie et scientifique à cet enjeu qui peut devenir émotif :
Michel Chouinard rappelle que les OVB de la Gaspésie ne se prononcent pas pour ou contre la filière des hydrocarbures, mais souhaite plutôt étudier chaque projet au cas par cas. Cependant jusqu’ici il mentionne quand même que jusqu’ici les projets présentés par l’industrie semblent difficilement acceptables :
3 organismes existent en Gaspésie, soit le Conseil de bassin versant Matapédia-Restigouche, le Conseil de l’Eau Gaspésie Sud et le Conseil de l’Eau Gaspésie Nord