Même si ce n’était pas indiqué dans le plan de pêche au homard, le MPO confirme que les pêcheurs pourraient tout de même être soumis à des fermetures dynamiques de certaines zones, pour assurer la protection des baleines.
Alors que la pêche s’ouvre dans seulement 2 jours dans le sud-est de la péninsule, le directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier, a appris ce matin que Pêches et Océans Canada a bel et bien l’intention de procéder à des fermetures partielles, comme annoncées au Nouveau-Brunswick, dans les cas où des baleines noires seraient aperçues.
L’information apparaîtra dans les conditions du permis des capitaines, qui n’ont toutefois pas encore été transmises officiellement.
O’Neil Cloutier est très irrité par la façon dont Pêches et Océans procède pour informer les intervenants de l’industrie, soit au compte-gouttes.
D’ailleurs, le protocole de fermeture dynamique, qui indiquera dans quelles conditions et pour combien de temps la pêche serait interdite dans une zone en particulier, n’est pas encore rendu public et on ne sait pas quand il le sera.
Il ne comprend pas que les pêcheurs de homard soient mis au même banc des accusés que les pêcheurs de crabe pour la mort de baleines noires, car leurs activités se déroulent tout près de la côte.
Si aux États-Unis des baleines sont mortes après s’être empêtrées dans des engins de pêche au homard, la situation ne pourrait se reproduire ici, selon O’Neil Cloutier.
Ouverture de la pêche
Pêches et Océans Canada a publié hier les dates d’ouverture et de fermeture des zones pour la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Plusieurs pêcheurs de homard du sud-est de la péninsule gaspésienne pourront prendre la mer samedi, si la météo le permet.
Toujours du côté sud, mais vers l’intérieur du plan d’eau, les zones de pêche ouvriront graduellement le 2 et le 5 mai.
Sur la pointe de la péninsule et dans la zone du Saint-Laurent, les casiers pourront être mis à l’eau le 5 mai et le 12, selon leur situation géographique.
La taille minimale dans les zones 20 et 21 est rehaussée à 82,55 millimètres cette année. Pour protéger la ressource, la taille maximale légale de la carapace, cette année, sera de 150 millimètres. Cette précaution vise à protéger les grands géniteurs.