Le candidat bloquiste en Gaspésie-les Îles refuse de se prononcer sur la pertinence d’un troisième lien à Québec.
La semaine dernière, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, s’est montré favorable au projet qui pourrait coûter 10 milliards de dollars, en affirmant qu’il pouvait avoir des retombées positives en matière d’environnement avec un troisième lien.
En début de campagne il avait pourtant assuré que son parti demeurerait neutre à ce sujet. Il a par la suite expliqué qu’il ne fallait pas confondre son opinion personnelle et celle du parti.
Des élus et organismes, comme Non au troisième lien, croient que cet important investissement se ferait au détriment d’autres projets de transport dans le reste du Québec.
Questionné à ce sujet, le candidat dans Gaspésie-les Îles, Guy Bernatchez, a d’abord affirmé qu’il était rare de voir son chef dans ce genre de situation.
Par la suite, le candidat a tenu à conserver sa neutralité dans ce dossier.
Selon le candidat, la construction d’un troisième lien concerne la population de Québec et c’est l’Assemblée Nationale qui aura le dernier mot.
Pour Guy Bernatchez, il s’agissait surtout d’une tempête dans un verre d’eau.