Grande-Rivière rejette le projet de loi 110

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La Ville de Grande-Rivière n’appliquera pas le projet de loi 110 qui réforme le mode de négociations des conventions collectives et des règlements des différends.

Mardi dernier, le Conseil municipal a voté à l’unanimité une résolution qui rejette le projet de loi 110 qui prévoit de donner plus de pouvoir aux municipalités dans le cadre des négociations avec les syndicats.

Pour Bernard Stevens, le maire de Grande-Rivière, ce projet de loi répond davantage aux réalités des grandes villes que de municipalité comme la sienne.

 

Il demande également au gouvernement Couillard de respecter l’autonomie des municipalités. Si les négociations stagnent entre une ville et ses employés, ce projet de loi permettra au gouvernement de trancher en ultime recours et d’imposer une entente aux deux parties.

 

Cette décision de Grande-Rivière a été saluée par la Confédération des syndicats nationaux qui invite d’autres municipalités à emboîter le pas à Grande-Rivière.

Les maires de plusieurs villes au Québec ont déjà indiqué qu’ils n’appliqueraient pas cette loi si elle était adoptée, comme ceux d’Amqui, de Mont-Joli ou de Rouyn-Noranda, pour ne nommer qu’eux.

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