Le petit kiosque de la Microbrasserie Auval se fait dévaliser à Val-d’Espoir, depuis l’arrivée des touristes.
Après avoir reçu des reconnaissances internationales prisées pour la qualité de ses bières, la jeune microbrasserie compte maintenant plusieurs adeptes partout dans la province. Puisque les volumes de production sont restreints, un effet de rareté semble avoir ravivé l’engouement.
À Québec et Montréal, cette année, les amateurs ont dû faire la file pendant des heures à chaque arrivage de la bière Auval dans les commerces, jusqu’à épuisement des stocks, le jour même.
Voilà que cette frénésie s’intensifie dans la région pour la 2e année d’ouverture du kiosque. Malgré un détour d’une trentaine de kilomètres dans les rangs derrière Percé et l’absence de signalisation, le brasseur, Benoît Couillard, estime que l’achalandage est 3 fois plus élevé qu’à l’été 2016. Plus d’une centaine de personnes s’y rend chaque jour.
90 % de sa production est actuellement vendue sur place, à Val-d’Espoir. Même s’il a coupé l’approvisionnement dans les commerces urbains pour la période estivale, le propriétaire ne pourra cependant pas éviter une rupture des stocks, vers la mi-août. L’absence de bière sur les tablettes pourrait durer 2 semaines, selon lui, avant l’arrivée de la prochaine production qui fermente dans les cuves.
L’accès difficile à la bière Auval n’est pas sans créer des frustrations chez les clients. Benoît Couillard rappelle toutefois qu’il ne retient pas volontairement les lots. S’il détermine une limite par client, c’est parce qu’il souhaite d’abord et avant tout que le maximum de personnes puisse en profiter.