FINANCES MUNICIPALES

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Une étude de la firme Raymond Chabot Grant Thornton confirme les doléances de plusieurs élus municipaux.

Présentée aux Assises de l’Union des municipalités du Québec, l’étude sur la fiscalité et les finances municipales démontre que leurs charges ont grimpé en moyenne à un rythme de 5,5 % par année entre 2003 et 2013, et plus fortement encore entre 2007 et 2013.

Les fonctions d’hygiène du milieu, de transport, de sécurité publique et d’administration générale ont pris, aussi, une place plus importante que 10 ans auparavant.

Les municipalités québécoises ont dû composer avec une hausse de 5 % par année de la rémunération totale, ce qui représente 2% de la croissance totale des charges.

Ceci, selon les conclusions de l’étude, est attribuable principalement aux nouvelles responsabilités et exigences gouvernementales, aux régimes de retraite, à l’augmentation des services.

En matière de revenus, les municipalités du Québec ont été davantage dépendantes des taxes en 2012 qu’en 2003.

Les compensations tenant lieu de taxes, les transferts et la tarification à l’usage ont reculé entre 2003 et 2012 relativement à leur part du financement du budget des municipalités.

Or, le financement des municipalités québécois est moins diversifié et plutôt axé sur les taxes alors que les municipalités des autres provinces comptent davantage sur les transferts gouvernementaux et sur la tarification à l’usage.