Le MPO limite grandement les activités des pêcheurs commerciaux pour le hareng et le maquereau.
En fait, la ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray, a annoncé qu’il n’y aurait pas de pêche commerciale dirigée ou à l’appât pour le hareng de printemps du sud du golfe, et a annoncé la fermeture des pêches commerciales et à l’appât du maquereau de l’Atlantique au Canada atlantique et au Québec.
Les stocks de hareng de printemps et du maquereau de l’Atlantique se trouvent dans une zone critique et la ministre affirme qu’une action urgente doit être prise à court terme pour permettre aux stocks de se reconstituer. Notons cependant que cette annonce ne touche pas la pêche d’automne au hareng.
Les pêches pratiquées à des fins alimentaires, sociales et rituelles pour les communautés des Premières Nations resteront ouvertes pour le hareng de printemps du sud du golfe et le maquereau de l’Atlantique. La pêche récréative du maquereau restera également ouverte, en appliquant la limite quotidienne de 20 maquereaux par personne.
Cette décision sera réévaluée à la suite des prochaines évaluations des stocks.
En plus des pêcheurs pélagiques, les autres pêches peuvent aussi être impactées. En effet, le hareng et le maquereau sont utilisés comme appât pour la pêche au homard et au crabe des neiges.
Les pêcheurs de hareng se plaignent depuis des années de la baisse des quotas. En 2021, le quota était le même qu’en 2020 soit de 500 tonnes plus une réserve de 123 tonnes pour l’ensemble de la zone 16 et de 18 tonnes seulement pour la zone 16B où se trouve la baie des Chaleurs. Il s’agit d’une baisse importante si l’on compare avec 2019 alors que le quota était de 1250 tonnes pour l’ensemble de la zone et 45 pour la 16B.