La Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie-les Îles supprime deux postes.
Deux agentes de développement devront donc se chercher un nouvel emploi d’ici quelques semaines.
Par voie de communiqué, le groupe se dit victime du climat d’austérité du gouvernement libéral qui aurait réduit de façon considérable le financement de l’organisme, notamment avec la disparition de la Conférence régionale des élus.
L’an dernier, le groupe avait déjà dû couper un poste.
Donc, depuis septembre 2014, trois postes ont été abolis et il ne reste que la coordonnatrice en emploi.
Le groupe dénonce aussi le refus du gouvernement de rediriger le financement des Ententes en matière d’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les régions du Québec vers les tables de concertation des groupes de femmes.
Ces ententes ont été abolies en avril 2015.
Les tables régionales des groupes de femmes ont donc proposé au gouvernement de consacrer le financement des ententes vers les groupes de femmes.
Le secrétariat à la condition féminine a plutôt décidé de créer un projet ouvert à tous les organismes locaux et régionaux en privilégiant les projets présentés par les MRC.
Cette façon de procéder fait fi du travail en condition féminine issu du partenariat régional, occulte l’expertise développée par la table des groupes de femmes et néglige de considérer l’aspect régional des problématiques en condition féminine, selon la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie-les Îles.