Le sondage sur l’impact de la réforme de l’assurance-emploi, mené par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritime en novembre, n’a récolté qu’un taux de réponse de six virgule cinq pour cent.
Seulement 80 des mille 230 dirigeants d’entreprises québécoises de pêche, d’aquaculture et de transformation ont pris la peine de remplir le questionnaire informatisé, préparé par la firme Processus Marketing.
La directrice générale du comité, Nathalie Côté, se dit déçue de la participation :
Il ressort de ce sondage qu’une moyenne de 10 pour cent des travailleurs saisonniers du secteur des pêches et de l’aquaculture, dont certains occupant des postes-clés, ont quitté leur emploi en 2013.
Une majorité d’entre eux se sont trouvé du travail à l’année, tandis que près de la moitié ont changé de plan de carrière ou ont pris leur retraite.
Cela dit, sept entreprises sur dix attribuent à la réforme de l’assurance-chômage leurs difficultés à recruter de la main-d’œuvre l’an dernier, selon Nathalie Côté:
Précisons que ce sondage sur les impacts de la réforme de l’assurance-emploi sur le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre du secteur des pêches maritimes comporte une marge d’erreur de 10 et demi pour cent, 19 fois sur 20.