Des chercheurs de l’Université de la Colombie britannique ont découvert une nouvelle utilité aux carapaces de certains crustacés, tels que le homard.
En effet, le chimiste Mark MacLauchlan travaille actuellement à transformer les exosquelettes de homards, crabes et crevettes en biomatériaux, plastiques biodégradables et aussi en piles.
C’est que les carapaces de ces crustacés sont constituées en majorité de chitine, une substance semi-transparente que l’on retrouve aussi chez certains insectes.
Les scientifiques sont dorénavant en mesure de retirer les carbonates de calcium ainsi que les protéines contenues dans les exosquelettes de homards, afin de ne laisser qu’un léger film de chitine.
Lorsqu’on chauffe la substance restante, le nitrogène, l’hydrogène et l’oxygène s’évaporent, ne laissant derrière que du carbone, un composé essentiel des piles par exemple.
La chitine est biodégradable et renouvelable.
Selon les chercheurs de l’Université de la Colombie britannique, il s’agirait de l’un des biomatériaux les plus facilement accessibles à travers le monde.