Une vaste étude est présentement réalisée pour déterminer les impacts de la présence du bar rayé sur le saumon atlantique et les autres espèces.
Cette étude, amorcée il y a deux ans, est menée par Pêches et Océans Canada conjointement avec le ministère de la Foret, de la Faune et des Parcs du Québec.
Comme ce poisson est de plus en plus présent dans les Maritimes et la baie des Chaleurs, plusieurs s’inquiètent pour les autres espèces, car il s’agit d’un poisson prédateur qui mange d’autres poissons. La principale préoccupation concerne le saumon, car il semble que le bar rayé aime bien fréquenter les estuaires de rivières. Des émetteurs ont été posés sur des spécimens des deux espèces.
Les résultats préliminaires de l’étude démontrent qu’il y a peu d’interaction entre les saumoneaux et le bar comme l’explique, Michel Legault, le biologiste responsable du dossier bar rayé au Québec au ministère:
Concernant les autres espèces, Michel Legault confirme que le bar rayé est plutôt vorace, cependant il ne croit pas que la situation soit aussi préoccupante que certains le laissent entendre :
Michel Legault affirme que le bar rayé est présent en grand nombre et depuis longtemps sur la côte est américaine et que cela n’a pas occasionné de catastrophe pour les autres espèces. Un portrait plus clair de la situation sera disponible une fois l’étude complétée, soit dans un an environ.