Des chercheurs tentent de détecter plus tôt les infestations de tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Des universités québécoises, en collaboration avec la firme WSP, étudieront les déplacements d’oiseaux pour connaître les lieux où s’établit l’insecte.
Actuellement, la défoliation des conifères vue du ciel est le principal indicateur qui permette de savoir où pulvériser les pesticides. Toutefois, les dégâts sont souvent déjà faits à ce moment.
En ayant une méthode de détection plus précoce, les pulvérisations pourraient être plus ciblées et plus efficaces, selon le chercheur à l’Université du Québec à Rimouski, Marc-André Villard.
Les comportements de 3 espèces de paruline, qui se nourrissent de cet insecte, seront donc analysés de près.
Malgré l’expansion de la tordeuse des bourgeons de l’épinette et son arrivée dans l’Ouest gaspésien, ces dernières années, le chercheur croit qu’il est encore temps d’intervenir.