L’Alliance éolienne de l’Est demande à François Legault d’entendre les Innus et de se doter d’un plan d’avenir pour l’ensemble de la filière éolienne.
L’organisation vient en renfort à la communauté autochtone qui pilote le projet APUIAT, sur la Côte-Nord, avec Boralex.
La Presse a révélé hier qu’Hydro-Québec avait reçu le mandat du gouvernement caquiste de proposé un Plan B en alternative à ce projet éolien. Ceci signifie que l’entente de principe signé avant les dernières élections provinciales entre la société d’état et les partenaires dans le projet de parc ne découlera en un contrat.
Le regroupement des municipalités gaspésiennes, madelinienne et bas-laurentiennes, qui fait pression pour le développement de cette filière énergétique, estime que certaines informations portant sur le projet APUIAT sont incomplètes. Boralex est un partenaire privé qui a su tisser des ententes bénéfiques pour l’ensemble des parties, d’une part, et le million de dollars versé pour le projet ne reflète que les contributions volontaires sans tenir compte des dizaines de millions qui seront versés en bénéfices annuels pendant 25 ans aux communautés.
Les présidents de la Régie intermunicipales de l’énergie de la Gaspésie et des Îles et de la régie du Bas-Saint-Laurent notent que ce partenariat est un projet de développement durable qui vise à permettre aux Innus de prendre en main leur développement. Ce projet permettrait la création de 300 à 400 emplois dans cette région pour la construction et 15 autres pendant l’exploitation.
L’Alliance éolienne de l’Est estime que le projet APUIAT comporte une valeur de symbole de liens tissés entre les communautés autochtones et l’ensemble des Québécois.