Élections américaines : Pas de panique généralisée pour les exportations

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Les industriels qui exportent chez nos voisins du sud ne sont pas tous inquiets à court terme de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

Dans le secteur éolien, des pêches et du ciment, ont ne craint pas de répercussions immédiates au discours protectionniste entretenu par le nouveau président des États-Unis, durant sa campagne, et à son souhait de renégocier l’ALENA.

L’Association canadienne de l’énergie éolienne croit qu’à court terme il n’y a pas de crainte pour l’industrie. Le vice-président aux communications, Jean-François Nolet, explique que plusieurs états américains ont déjà opté pour l’énergie renouvelable.

 

Même constat avec l’Association québécoise des industriels de la pêche, dont les exportations aux États-Unis représentent 60 % du marché. Le directeur, Jean Paul Gagné, explique que plusieurs ententes lient les entreprises de la Gaspésie aux américains.

 

Pour la directrice des communications de Ciment McInnis, les Américains ne sont pas autosuffisants dans la production de ciment. À cette étape-ci, Maryse Tremblay ne craint donc pas pour le projet de l’entreprise d’exporter environ 50 % de sa production aux États-Unis.

 

Dans le bois d’œuvre, on demeure cependant plus inquiet puisqu’il n’y a pas d’entente avec les États-Unis et les risques de conflit, qui se dessinent, mèneraient à une surtaxe sur les exportations.

Par ailleurs, l’UPA se dit inquiète spécifiquement pour les produits américains qui traversent la frontière vers le Québec. Le président régional, Christian Côté :

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