La baisse marquée du prix de l’essence ne devrait pas créer une diminution de l’achalandage du réseau de transport collectif, estime son directeur général.
Si Antoine Audet reconnaît que l’économie d’essence est l’une des raisons majeures pour utiliser le transport en commun, l’argument économique n’est pas le seul qui justifie le choix de monter à bord d’un autobus de la RÉGÎM.
Plusieurs usagers utilisent ce service pour des raisons environnementales ou de sécurité, entre autres :
Pour toutes ces raisons, l’impact sur l’achalandage devrait être négligeable.
Cependant, le directeur de la Régie intermunicipale de transports, Antoine Audet, affirme suivre la situation avec intérêt, car c’est la première fois que le prix de l’essence chute de cette façon, depuis l’entrée en opération du réseau de transport collectif :
Par ailleurs, la baisse du prix de l’essence ne devrait pas avoir trop d’impact sur les revenus de l’entité gestionnaire du réseau.
L’organisme s’attend à toucher 1 million 200 mille dollars provenant de la taxe d’un cent le litre d’essence vendu en Gaspésie, une diminution de 100 mille par rapport à l’an passé.
En moyenne, le prix de l’essence se situe à 99,4 cents le litre.