Écrasement d’avion aux Îles : le BST conclut à une erreur de pilotage

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L’écrasement d’avion qui a causé la mort de sept personnes aux Îles de la Madeleine en mars 2016, dont celle du chroniqueur politique Jean Lapierre, est dû à une « approche non stabilisée » du pilote, a tranché le Bureau de la sécurité des transports.

Dans son rapport qu’il vient de rendre public à Montréal, le BST laisse entendre que le pilote a pris certains risques avant d’atterrir.

Ainsi, il conclut que lorsque le pilote était en vol de croisière, il a modifié son approche pour retarder l’amorce de sa descente.

Il s’est donc retrouvé avec moins de temps pour réagir et plusieurs manœuvres à effectuer avant l’atterrissage.

Le pilote a donc poursuivi son approche, mais de façon non stabilisée, conclut la directrice des enquêtes aéronautiques, Natacha Van Temschela.

 

La présidente du BST, Kathy Fox, déplore pour sa part « un trop grand nombre de ces approches non stabilisées » qui peuvent mener à des accidents.

Le BST souligne également que l’appareil en cause, le Mitsubishi MU-2, « présente des défis à piloter ».

Cela dit, c’est grâce à l’enregistreur de vol que M. Gosselin avait installé sur son appareil que le BST a pu reconstituer le déroulement de l’écrasement de l’avion. La réglementation n’exige pas les enregistreurs dans les petits avions légers, dont les informations sont pourtant cruciales.

En plus de Jean Lapierre, cet accident a causé la mort de son épouse, ses deux frères, sa sœur, le pilote et le copilote. La famille se rendait aux Îles de la Madeleine pour assister aux funérailles de leur père.

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