PLUS DE PLACE DANS LES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAUX
La région et la population doivent avoir voix au chapitre dans les projets de développement sur le territoire, selon le candidat à la chefferie du Parti Québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon.
Il était de passage à Carleton-sur-Mer afin de rencontrer les militants.
Celui qui se considère lui-même comme le candidat le moins connu de la course, affirme qu’il récolte beaucoup d’appui chez les gens qui ne se reconnaissent plus dans le Parti Québécois actuel.
Selon lui, le Parti Québécois a toujours été historiquement proche des régions et il s’engage à redonner à la Gaspésie les leviers financiers et les outils de concertation qui permettront à la région de se relever :
De plus, Paul Saint-Pierre Plamondon affirme que depuis plusieurs années les gouvernements qui se succèdent ne laissent pas la chance à la population de se prononcer sur les enjeux économiques et environnementaux. C’est le cas pour le développement des hydrocarbures et ce fut le cas pour le projet de cimenterie annoncé sans consultation par le Parti Québécois de Pauline Marois.
Le candidat est clair, le projet de cimenterie aurait dû être examiné par le Bureau des audiences publiques sur l’environnement et les projets de développement des hydrocarbures représentent un danger avec le projet de loi 106.
Paul Saint-Pierre Plamondon est âgé de 39 ans et il est avocat de formation.
GAÉTAN LELIÈVRE PRESSENTI COMME MINISTRE PAR JEAN-FRANÇOIS LISÉE
S’il devient Chef du Parti Québécois et qu’il accède au pouvoir, Jean-François Lisée nommerait Gaétan Lelièvre comme ministre de son gouvernement.
Lors de sa tournée en Gaspésie organisée dans le cadre de la course à la direction du PQ, Jean-François Lisée a affirmé que Gaétan Lelièvre serait un membre clé de son équipe, en particulier pour les questions régionales.
Le député de Rosemont est le quatrième candidat à la chefferie du Parti Québécois qui se rend à Gaspé pour faire connaître ses positions en matière de développement régional.
Il propose notamment de créer un Forum du pouvoir local, une sorte d’incubateur d’idées qui fera le tour des régions pour dégager de nouvelles propositions de décentralisation propres à la réalité de chaque région.
Il souhaite également redonner à la Caisse de dépôt le mandat de faire du développement économique régional.
Pour favoriser le développement économique de la Gaspésie, M. Lisée fait aussi du retour du rail une priorité.
Il se positionne enfin comme un défenseur de l’environnement. Selon lui, la protection des écosystèmes peut aller de pair avec l’exploitation des ressources naturelles.
Jean-François Lisée rencontrera les militants de Gaspé mercredi à 18 h au club nautique Jacques Cartier.
ALEXANDRE CLOUTIER PROMET UNE POLITIQUE DES TRANSPORTS
Alexandre Cloutier, de passage à Gaspé dans le cadre de sa campagne pour la direction du Parti Québécois, dit vouloir s’attaquer aux transports.
Advenant un gouvernement péquiste en 2018, Alexandre Cloutier fait déjà la promesse de confier au député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, l’élaboration d’une politique nationale sur les transports.
Le candidat à la chefferie s’est toutefois gardé de confirmer s’il nommerait Gaétan Lelièvre ministre des Transports.
Alexandre Cloutier souhaite mettre en place des mesures pour créer de l’emploi et donner envie au gens d’aller vivre en région. Il croit que cela pourrait aider la région à se relever de la période d’austérité causée par le gouvernement libéral.
Par ailleurs, Alexandre Cloutier se dit en faveur du développement de l’éolien, qu’il qualifie d’énergie verte.
Il est également en accord avec les projets d’exploration des hydrocarbures sur le territoire de la MRC de La-Côte-de-Gaspé, à condition qu’il y ai de l’acceptabilité sociale, du développement économique, des règles environnementales. Il a aussi demandé un BAPE pour l’ensemble de la Gaspésie.
MARTINE OUELLET S’ENGAGE À DÉCENTRALISER DES POUVOIRS AUX RÉGIONS
Si elle est élue chef du Parti Québécois et qu’elle réalise son plan sur l’indépendance du Québec, Martine Ouellet entend décentraliser plus de pouvoir aux régions.
La députée de Vachon rencontrait la population mercredi midi à Gaspé, pour présenter sa vision de la République du Québec et échanger avec les gens. Une quinzaine de personnes y participaient.
Elle souhaite notamment nationaliser l’éolien et localiser le siège social de cette nouvelle division d’Hydro-Québec, à Gaspé.
Martine Ouellet dit aussi vouloir donner les moyens aux régions de prendre des décisions en fonction de leurs besoins. Des consultations publiques lui permettraient de déterminer quel modèle de gouvernance régional sera retenu.
Par ailleurs, Martine Ouellet, qui était ministre des Ressources naturelles quand le PQ était au pouvoir, croit aujourd’hui qu’il faut utiliser davantage le Bureau d’audiences publiques et questionner la rentabilité des projets d’exploration des hydrocarbures, avant d’aller plus loin.
Pour ce qui est du chemin de fer, la candidate à la chefferie du PQ est convaincue que les transports sont la clé du développement économique régional.
VÉRONIQUE HIVON EN CAMPAGNE À GASPÉ
La candidate à la chefferie du Parti Québécois Véronique Hivon a amorcé sa tournée des régions en Gaspésie où elle a rencontré les militants à Gaspé mardi matin.
Véronique Hivon est la première aspirante à la direction du PQ à venir en Gaspésie. Lors de son passage à Gaspé, la députée de Joliette a exposé sa vision pour la région.
Ces paroles se traduiraient tout d’abord par le retour d’une instance de concertation interministérielle pour la Gaspésie que Mme Hivon a déclaré vouloir présider.
La candidate s’est par ailleurs présentée comme une alliée indéfectible pour les questions de communication et de transport; que ce soit le transport ferroviaire, aérien ou par autocar.
Elle a aussi réaffirmé son intention de prioriser la filière de l’éolien plutôt que celle des hydrocarbures.
La députée de Joliette compte enfin replacer le Cégep au cœur du développement régional.
Journalistes : Nafi Alibert et Sonia Landry