La Gaspésie les Îles fait bonne figure parmi les régions éloignées pour le don d’organe.
Le taux de référencement, ou de donneurs potentiels, atteint 3,3 personnes par 100 000 habitants, ce qui dépasse ceux de la Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue qui ont respectivement un taux de 2,2 et 2.
Selon le directeur des soins infirmiers et du soutien aux établissements de Transplant Québec, Sylvain Lavigne, le nombre de références pour des régions éloignées devrait être plus élevé. Il explique cette situation de cette façon :
Dans le cas d’une personne qui décèderait subitement en Gaspésie, il serait possible de faire un don d’organe à l’hôpital où se trouve le patient, si les installations le permettent. Sylvain Lavigne cite en exemple Gaspé, où déjà il y a eu des prélèvements :
70 % des transplantations sont des reins.
Transplant Québec explique que le nombre de donneurs pourrait être amélioré avec la formation d’équipes médicales dédiées au don d’organe dans les hôpitaux. L’autre option serait de ne plus être obligé de s’inscrire dans un registre ou sur la carte d’assurance maladie pour faire un don d’organe :
Sur 1116 donneurs potentiels, 206 donneurs décédés ont permis de transplanter 644 organes. Au 31 décembre 2024, 856 personnes étaient inscrites sur une liste d’attente.