Le directeur du service de transport collectif dans la région s’attend à ce que l’abandon de certains trajets d’Orléans Express cause des impacts majeurs dans la population.
Des impacts si marqués qu’Antoine Audet estime que la Commission des Transports aurait dû attendre avant de prendre cette décision, le temps que des solutions de remplacement soient mises de l’avant.
Le directeur du service se montre ouvert à ce que la Régie intermunicipale de transport fasse partie de la solution de rechange. Toutefois, il ne voit pas comment cela pourrait se concrétiser sans un engagement ferme de l’état québécois.
D’une part, note Antoine Audet, le gouvernement doit, au préalable, revoir le cadre qui régit le transport interurbain. Et d’autre part, il faut que Québec s’engage financièrement :
Antoine Audet dit n’avoir aucune idée du montant d’argent qui serait nécessaire annuellement pour soutenir financièrement des trajets sur de longues distances :
Par ailleurs, les élus municipaux devront obligatoirement se pencher sur une modification possible à la vocation initiale de la Régie intermunicipale de transport collectif, l’organisme ayant été créé par les municipalités.