La ministre des Pêches ne promet pas d’avis scientifique pour le bar rayé, mais elle se dit consciente de l’importance de documenter les stocks.
Diane Lebouthillier réagit ainsi à la demande des associations de pêcheurs de homard qui s’inquiètent de la prolifération de ce prédateur qui s’attaque au homard.
Diane Lebouthillier affirme avoir des discussions avec les homardiers et elle comprend leurs inquiétudes. Elle demeure vague concernant la possibilité de réaliser un avis scientifique, mais elle dit comprendre l’importance de détenir des données fiables :
Elle se dit aussi consciente que les populations de bar rayé sont à la hausse. Le 15 juillet, le MPO annonçait d’ailleurs la mise en place d’une allocation supplémentaire pouvant aller jusqu’à 125 000 bars rayés pour le développement de la pêche commerciale communautaire dans les communautés autochtones de la région du Golfe. Ce montant s’ajoute aux 50 000 bars rayés déjà attribués à la communauté autochtone de Natoaganeg dans le cadre d’un projet pilote pour développer une pêche commerciale communautaire durable et viable.
Au cours des prochaines semaines, le ministère entamera également des consultations avec les pêcheurs commerciaux dans le sud du golfe du Saint-Laurent, incluant les pêcheurs de homard, afin d’évaluer la possibilité qu’ils puissent retenir un certain nombre de bars rayés capturés comme prises accessoires, et ce dès 2025.