Déversement de boues de forage au large de la Nouvelle-Écosse

Les Premières Nations et les militants écologistes se disent « extrêmement inquiets », dans la foulée d’un déversement de quelque 136 mètres cubes de fluides de forage, au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.

L’événement s’est produit la semaine dernière, à l’une des plateformes d’exploration de gisements pétroliers de BP Canada. La directrice régionale, Anita Perry, a assuré vendredi que son entreprise « prenait cet incident très au sérieux », et qu’elle continuerait de mener son enquête sur la cause du déversement.

Dans un communiqué diffusé samedi, l’Assemblée des chefs micmacs de la Nouvelle-Écosse a déclaré que cet incident soulevait des questions sur la protection des sols, des cours d’eau, et de la faune, qui aurait pu être affectée par le déversement.

Le Conseil des Canadiens, qui s’oppose au projet depuis longtemps, a tenu un rassemblement, samedi après-midi, à l’extérieur du bureau du premier ministre, pour réclamer un moratoire sur les activités de BP près des côtes de la Nouvelle-Écosse. Sur les marches menant à son bureau, ils ont simulé un déversement de pétrole.

Rappelons qu’au moment de l’émission du permis de forage, en avril, le Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine avait affirmé que le gouvernement de Justin Trudeau tenait un double discours concernant l’environnement.

Alors qu’Ottawa mets en place des mesures sévères pour les pêcheurs et les bateaux de croisière pour la protection de la baleine noire, il autoriser la pétrolière BP à forer jusqu’à 7 puits en eaux profondes directement dans l’habitat de ce mammifère marin menacé. La compagnie BP est la même qui fut responsable du désastre écologique survenu suite à un déversement dans le golfe du Mexique.

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