La Inshore Fishermen Association lance un projet aux Îles pour tester des engins de pêche sécuritaires pour les baleines noires de l’Atlantique nord.
En 2023, le gouvernement fédéral obligera les crabiers et les homardiers du Québec et de l’Atlantique à se munir d’engins de pêche sécuritaires pour les grands mammifères marins afin qu’ils puissent se libérer lors d’empêtrements.
Le matériel avec faible résistance, c’est-à-dire qui devra se rompre avec une tension de 1700 livres, en est cependant encore aux stades de développement.
Le coordonnateur de l’initiative à l’association de pêcheurs des Îles, Gil Thériault, explique que les essais se concentreront sur trois prototypes de cordage à plus faible résistance, dont des câbles munis de gaines qui se rompent plus facilement ou d’anneaux de plastique polymère. Une longue liste de facteurs en lien avec les conditions de pêche de l’archipel est à prendre en considération lors de la phase de tests, explique-t-il.
Le but est de déterminer quels engins sont les plus adaptés aux activités de pêche des Îles. Les premiers tests de ce genre effectués en Gaspésie, dont le projet s’est inspiré, ne sont pas très concluants, dénote-t-il.
Gil Thériault rappelle que l’exigence d’Ottawa pose le risque d’ajouter une grande quantité d’engins fantômes à ceux qui traînent déjà dans les fonds marins si les cordages se brisent trop facilement, et donc de potentiellement causer plus d’empêtrements.
Collaboration CFIM