La classe politique se fait inquiète devant le flou qui persiste entourant les épisodes de pluie de poussière de clinker dans le voisinage de Ciment McInnis.
Des citoyens se plaignent en raison de la présence d’une poussière collante qui résiste à l’eau et au savon et qui s’incruste sur leur automobile et sur leur maison.
Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, demande que les autorités gouvernementales agissent rapidement. Il s’inquiète que le nettoyage des biens et des demeures soit commencé alors que le ministère de l’Environnement amorce son enquête. Sylvain Roy craint que de l’information cruciale ne se perde :
Lundi, le CISSS de la Gaspésie a fait valoir que des vérifications sont en cours pour évaluer la nature du rejet et les incidences sur la santé et que des actions seront prises par le ministère de l’Environnement, de concert avec la Santé publique, au besoin. Le député péquiste réclame de la Direction régionale de la Santé publique qu’elle soit davantage proactive :
La responsable des dossiers d’environnement à Québec Solidaire, Ruba Ghazal, note que Ciment McInnis a une obligation de transparence, de par son statut financier :
Par ailleurs, Ruba Ghazal joint sa voix à Environnement Vert plus qui réclame la divulgation en continu des données sur la qualité de l’air autour de Ciment McInnis. Selon elle, les opérations de la cimenterie doivent être interrompues tant que les échantillonnages ne sont pas complétés et qu’une solution fiable ne soit pas trouvée :
Ne souhaitant pas prendre la parole dans ce dossier, la ministre et députée fédérale de la Gaspésie-Les Îles, Diane Lebouthillier, a déclaré par écrit ce matin qu’elle comprend l’inquiétude des citoyens que suscite cet événement. Elle laisse, par ailleurs, les autorités compétentes faire leur travail, souhaitant une solution à la satisfaction de toutes les parties.