Le déclin des stocks d’appâts traditionnels pour la pêche commerciale du homard pousse des industriels et des scientifiques à explorer de nouvelles avenues.
Remplacer la boëtte par les microalgues, Voilà ce qu’essaie de déterminer l’équipe de recherche en physiologie, aquaculture et conservation du Biodôme, et, plus particulièrement la chercheure Nathalie Rose Le François, qui travaille actuellement à trouver la « recette » la plus alléchante pour le crustacé.
Encore en phase expérimentale, l’équipe effectue des tests avec les composantes olfactives des microalgues pour berner le homard.
En laboratoire, les chercheurs simulent les conditions de pêche et ont opté pour deux approches visant à comparer le niveau d’activités des homards devant différentes sources de nourriture.
Pour la première, les appâts sont placés à l’extrémité d’un couloir restreint et on observe les déplacements actifs du crustacé.
Pour la seconde, du maquereau ou des microalgues sont offerts librement au sujet dans son bassin quelques jours.
Le maquereau génère plus d’engouement de la part des homards au cours des tests jusqu’à présent, sans surprise, reconnaît Nathalie Rose Le François.
Toutefois, le crustacé ne lève pas le nez sur les microalgues.
Une fois les études en laboratoire plus avancées, elle aimerait réaliser des essais en mer d’ici les deux prochaines années.
Collaboration CFIM