Le CISSS de la Gaspésie conclut que le décès du patient de Bonaventure dans la nuit du 23 novembre n’est pas attribuable au refus de l’équipe médico-nursing de l’accueillir à l’urgence de Paspébiac.
Selon la chronologie des événements, qui a été rendu publique aujourd’hui par l’établissement de santé, les ambulanciers sont arrivés au domicile du patient à 23h25, 12 minutes après l’appel logé au 911 par son épouse.
À l’arrivée des paramédics, la première analyse indique un échappement ventriculaire aux 30 secondes. Le massage cardiaque est déjà débuté et les ambulanciers installent le moniteur qui indique que le rythme n’est pas choquable. Ce qui se répétera à 4 autres reprises malgré le massage.
Cette analyse de la chronologie des événements ne permet pas à l’établissement de santé d’exclure qu’un délai plus court aurait pu sauver le patient de 74 ans en arrêt cardio-respiratoire.
À son arrivée à l’hôpital de Maria, l’examen du patient démontre des signes vitaux absents, des pupilles dilatées et fixes, aucune réaction et un corps froid et marbré. Les manœuvres de réanimation auront duré 50 minutes.
Le syndicat des paramédics fait valoir que l’horaire de faction des ambulanciers à Bonaventure ont fait repousser 8 minutes leur arrivée au domicile du patient qui se trouve à 4 minutes du garage ambulancier. Les horaires de travail des ambulanciers seront regardés par le CISSS convient la PDG Chantal Duguay :
Par ailleurs, Gaétan Barette a été questionné ce matin par le député de Gaspé sur l’avenir des CLSC de Murdochville et de Grande-Vallée. Gaétan Lelièvre dit qu’il y a de l’inquiétude pour les services dans le futur, suite aux déclarations du CISSS.