Le CALACS s’attend à recevoir plus de demandes d’aides dans les prochains jours, suite aux dénonciations d’agressions sexuelles survenues au Québec.
Des cas médiatisés, comme ceux soulevés à l’Université Laval et celui d’Alice Paquet, qui allègue avoir été victime d’agression par le député libéral Gerry Sklavounos, provoquent habituellement une augmentation des dénonciations dans la région.
La directrice du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractères sexuels de la Gaspésie, Annick Bouchard Beaulieu, confirme la tendance.
Il y a aussi d’autres éléments déclencheurs qui peuvent expliquer qu’une victime déciderait de dénoncer son agresseur.
Annick Bouchard Beaulieu précise que l’un des moments difficiles pour la victime, après la dénonciation, est de déposer une plainte en justice. L’organisme rappelle qu’il est accompagnateur dans la démarche.
La directrice du CALACS croit qu’il y a encore du travail à faire pour changer les mentalités. Notamment sur le phénomène du consentement, qui n’est souvent pas compris par les agresseurs, dont 98 % sont des hommes.
Le CALACS a reçu, depuis le début de l’année, 54 dossiers de dénonciation et rappelle que les 2/3 des victimes sont des jeunes de moins de 18 ans. En 2015, on en comptait 10 de moins, au total.