C’est le début de l’étude qui vise à déterminer la logistique entourant l’utilisation de la biomasse forestière par Ciment McInnis.
Ce printemps, l’étude de préfaisabilité a démontré que le volume de biomasse sur le territoire était largement suffisant. Pour une première étape, la cimenterie veut établir des scénarios afin d’utiliser 100 mille tonnes métriques de cette matière ligneuse. Le volume disponible est estimé à 1,2 million de tonnes métriques et, de cette quantité, 420 mille tonnes est facilement accessibles.
À la lumière des premières estimations, un partenariat a été convenu entre Ciment McInnis et l’Association coopérative forestière régionale de la Gaspésie pour passer à l’étape suivante.
L’étude de faisabilité visera à déterminer toute la logistique pour arriver à utiliser cette biomasse dans l’alimentation énergétique de Ciment McInnis. Simon Roy, le président de l’ACFRG, explique que les volumes de 100 mille tonnes sont disponibles directement dans les cours des scieries. :
La biomasse utilisée proviendra donc des usines qui trouveront ainsi un nouveau débouché qui valorisera les écorces et autres résidus :
Selon l’étude de préfaisabilité, en utilisant 100 mille tonnes de résidus de bois, la cimenterie réduirait ses émissions de CO2 de 150 mille tonnes.
L’étude s’intéressera aussi à l’approvisionnement à long terme qui pourrait impliquer les résidus des parterres de coupes.